Au milieu des années 80, Flavie Déopak et Anaïs-Nin Tendeau, chercheuses en linguistiques remarquent au cours de leur travail que la salle de bain est le lieu privilégié de l’entraînement des cordes vocales.
L’expérience d’enregistrement des chants du quotidien est tentée : trente foyers se portent volontaires pour y participer.
Chaque maison est alors équipée d’un micro hydrofuge installé dans la pomme de douche. Afin de rendre audible ces enregistrements, elles ont ensuite retravaillé la texture sonore en gommant à l’aide d’acétone les bruits parasites de l’eau qui coule.
Diffusés sur des radios locales, ces interprétations eurent un succès fou auprès des auditeurs.
Craignant la concurrence, de nombreuses plaintes furent déposées par les auteurs originaux de ces tubes. La diffusion de ces enregistrements est depuis lors interdite pour des raisons juridiques.
Nous ne présentons donc ici que le dernier dispositif conservé, témoin de cette expérience.
genre : électroménager augmenté
matériaux : plastique, circuit électronique
date : 1988, restauré en 2015