En s’inspirant de la fameuse citation de Jacques Lacan (L’inconscient est structuré comme un langage), nous avons supposé que « l’inconscient » était structurellement composé d’un nombre de « phonèmes / syllabes » en contact direct avec le corps et ses humeurs — un peu comme « une soupe de sons » qui baigne et navigue dans les plis et replis affectifs du corps.
À l’aide d’un ordinateur et d’un clavier, vous êtes invités à déclencher aléatoirement « les phonèmes / syllabes » en question comme autant de combinaisons sonores auxquelles votre cerveau va tenter de donner du sens. Nous avons nommé cet instrument « CyBer MaChine à LapSus».
Par ailleurs, dans l’esprit de joyeux-nihilistes-post-apocalyptiques nous pensons que cette machine pourrait être l’embryon « d’un inconscient artificiel ».
Nous nous demandons même ce que pourrait produire un inconscient artificiel greffé à une intelligence artificielle.
Si cette opération avait lieu, elle permettrait certainement aux intelligences artificielles de réaliser de beaux lapsus. C’est ainsi que nous plongerions au cœur des intentions profondes et ignorées des machines…