A l’insu des clients du Mickey bar, les chercheurs enregistraient les échanges verbaux (ou au moins les monologues des clients en pleine besogne) pour obtenir une matière brute et spontanée du « langage de France hors les frontières».
La création de la CNIL en 1923 obligea l’État français et le Laboratoire Ligérien de Linguistique à liquider le programme. Ce n’est que depuis les attentats du 11 septembre que ce type d’écoute sauvage put être remis en place.
Les avancées technologiques, industrielles et démocratiques ont permis de remettre en service le dispositif, de le miniaturiser, de l’industrialiser et d’encadrer son implantation avec une lois qui permet d’observer l’ensemble de la population française et ainsi sécuriser au mieux le pays soumis à la menace terroriste.